Matthieu Louvrier

Matthieu Louvrier
Peintre - Illustrateur
Issu de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts de Dijon
Différents questionnements se posent sur la toile : Matthieu Louvrier aborde la représentation symboliste du corps dans la série Le corps langage et, avec un certain mysticisme, étudie le ciel qui se déploie à l’infini comme toile abstraite (série Ether). Passionné par l’enfance dans sa dimension imaginaire, Matthieu peuple ses créations d’êtres oniriques que l’on retrouve dans un travail d’illustrations enfantines.
Un mot revient toujours : émotion. Matthieu nous propose de ressentir, de faire appel aux émotions essentielles où l’on retrouve les contraires humains : violence et douceur, animalité et spiritualité, amour et haine, rêve et réalité.
Né en 1979, Matthieu Louvrier se passionne très vite pour les arts plastiques. Après un cursus littéraire il entre à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Dijon, où il sera formé par Orlan, Yan Pei Ming entre autres. En 1997 il obtient le prix Paros (89) puis reçoit le prix Cordillot en 1999 (89).
La rencontre avec le chanteur Allan Ryan, en 2002, marque le début de nouveaux projets. Il crée pour lui un univers visuel (photos, albums CD, performances visuelles live, scénographies).
À partir de 2007, Matthieu participe à plusieurs publications (livres pour enfants, contes illustrés, poésies, nouvelles).
Matthieu Louvrier est également intervenant en ateliers arts plastiques et développe, au sein du collectif Laure et Amon (21), divers projets socio-culturels auprès des publics en difficultés (enfants en difficultés psychologiques, personnes en situation de handicap, ados/adultes en difficultés sociales, séniors en unités Alzheimer).
Bibliographie :
2007 – Poupées de bois pantins de chiffon – éditions Laure et Amon (contes enfantins – texte d’Allan Ryan) 2008 – L’hôpital du futur – éditions Petit à Petit (nouvelles dans le cadre du prix Flaubert) 2018 – Âme papier – éditions l’Atelier des Noyers (conte – texte d’Allan Ryan)
2019 – À la recherche du mot perdu – éditions l’Atelier des Noyers (poésie – texte de Colette Andriot) 2019 – Jumeaux mais pas trop – éditions l’Atelier des Noyers (poésie – texte d’Allan Ryan) 2020 – Pour la lumière dans l’espace – éditions l’Atelier des Noyers (poésie bilingue – texte d’Eva-Maria Berg) 2020 – Voyage du petit bleu – éditions l’Atelier des Noyers (poésie – texte d’Odile Cinquin) 2021 – Papillons de nuit – éditions l’Atelier des Noyers (poésie – texte de Jean-Claude Maille) 2021 – Horizon Horizonte – éditions l’Atelier des Noyers (poésie – texte d’Eva-Maria Berg)
Notes de l’artiste :
Je suis d’abord au service d’un ressenti émotionnel qui va guider ma pensée sur la toile. Je pense que la peinture est un langage, qu’elle utilise ses propres symboles pour amener une scission d’ordre psychique. Tout d’abord, il est important de déterminer l’essence d’un travail qui porte sur la fascination/répulsion pour l’informe, ce qui n’est pas figuré, ce qui n’est pas visible.
Cette quête de l’impalpable, cette attraction du vide, se traduit par la volonté d’effacement progressif entre image et surface, l’image se « découd », se trouble vers la dissolution…
C’est aussi la volonté de représenter l’espace lui-même, la nécessité intérieure de s’approcher du monochrome blanc sur fond blanc.
La couleur seule est une de mes préoccupations. Je pense que mes toiles ne sont qu’ombre/lumière/couleur. Peindre c’est d’abord voir. Je souhaite apporter une autre possibilité de regard.
Qu’en est-t-il du monde ? S’agit-il d’un monde intérieur ?
J’imagine le monde comme étant sous-tendu de forces que nous ne maîtrisons pas et je travaille dans un interstice qui sépare le visible de l’invisible. Je suis très intéressé par la capacité symbolique de la couleur dans la dimension infinie de ses possibilités d’évocations. Je recherche dans mes toiles à produire un trouble d’ordre esthétique, à travers l’effacement de la figure, peut-être une dématérialisation des frémissements de la nature…
Matthieu Louvrier présente une série de poèmes peints, écho aux sentiments nés face à la mer d’Iroise. Dans une approche minimaliste et silencieuse, le paysage marin devient abstraction. Matières et mots se mêlent là où finit la terre – Finis Terrae
la mer une image usée
mais elle ne rentre jamais
dans le cadre
de l’imaginaire des hommes
qui manquent de mots
pour la saisir
pour la trouver
sur l’échelle de ses nuances
la note unique qui entraine
sans cesse le spectateur
dans un changement permanent
Citation : Une brèche dans l’eau d’Eva-Maria Berg – éditions Pourquoi viens-tu si tard ?
Prix et expositions
1997 : Prix Paros à Paron (89)
1999 : Prix Cordillot à Sens (89)
2003 : Exposition à la Coupole Dijon (21)
2004 : Exposition festival Fenêtres sur Courts Dijon à l’Athénéum Dijon (21) Exposition au centre d’art l’Usine Dijon (21)
Scénographie visuelle spectacle “contes et légendes” à Chenove (21)
2006 : Exposition Galerie Bérénice Talant (21)
Exposition EVAsions à Villy en Auxois (21)
Exposition au centre d’art contemporain d’Avallon (89)
Exposition à l’Abbaye des Frères Convers à Pontigny (89)
Exposition au centre d’art la Ferté Loupière (89)
Exposition centre d’art Le Fenil à Geligny (21)
2006/2020 : scénographies concerts de l’artiste Allan Ryan
2008 : Exposition Librairie Privat Dijon (21)
2009 : Exposition à la Coupole Dijon (21)
Exposition espace d’art les Bourroches à Dijon (21)
2010/2021 : Expositions à l’Hôtel de Vogüé Dijon (21)
2011 : Exposition Alter Ego à Monceau le Comte (89)
Exposition boutique Harmonia Mundi Dijon (21)
2012 : Exposition au Cellier de Clairvaux à Dijon (21)
2013 : Exposition à la Coupole Dijon (21)
2017/2019 : Exposition à l’Art Hybride à Saint Omer (62)
2020 : Exposition à l’Hôtel Despringles à Dijon (21)
2021 : Exposition bibliothèque Maladière à Dijon (21)
Exposition galerie Un coin de ciel à Paris (75)